Le développement durable au sein d’Excelia

Excelia est acteur de la dynamique de son territoire. Dans un univers mondialisé caractérisé par la vitesse des évolutions, la complexité et l’incertitude, il a pour mission :

  • De dispenser des programmes de formation initiale et continue qui permettent :
    • aux étudiants et stagiaires d’acquérir les moyens de leur employabilité, en leur apportant les compétences techniques, humaines et culturelles nécessaires, et en les accompagnant dans la réalisation de leur projet professionnel et personnel ;
    • aux entreprises de recruter les collaborateurs nécessaires à leur développement, et d’adapter les compétences de leurs cadres aux évolutions de leurs métiers.
  • D’apporter sa contribution au développement des connaissances en management et à leur diffusion auprès du monde académique et professionnel.
  • De contribuer au rayonnement – national et international – de son territoire par la mobilisation de ses réseaux et le développement de ses pôles d’expertise (management de l’environnement et du tourisme) ancrés sur les points forts de l’économie régionale.

Pour en savoir plus sur Excelia

 

Pour en savoir plus

Il n’est pas anodin d’aborder le sujet du développement durable à la Rochelle. Le développement durable est un choix politique et ce depuis les nombreuses réalisations de Michel Crépeau, Maire visionnaire de La Rochelle, de 1971 à 1999. En 1976, soit plus de trente ans avant les fameux Vélibs, Michel Crépeau, met en place le premier système de vélos en libre-service dans le centre-ville, les vélos jaunes. Depuis, le système s’est modernisé, notamment avec les voitures électriques en libre-service, puis l’offre multimodale Yelo…

Notre vision de la responsabilité sociétale au sein d’Excelia

La responsabilité sociétale au sein d'Excelia

Fonctionnement de notre démarche

Fonctionnement démarche DD Excelia

Rendre compte à nos parties prenantes

Depuis 2011, Excelia publie un rapport de développement durable :

Rapport développement durable-PRME 2014-2016 (lire en ligne)

Rapport développement durable 2012-2014 (lire en ligne)

Rapport développement durable 2012-2014 (télécharger en PDF)

Rapport développement durable 2011-2012

Rapport développement durable 2010-2011

 

L’IRSI, expertise RSE d’Excelia

L’IRSI a pour vocation de développer les activités et travaux dans le domaine du développement durable. L’IRSI contribue à trois objectifs. Cela passe par un renforcement des liens avec les entreprises, la participation à l’amélioration de la qualité de la recherche, et la contribution à l’élévation du niveau de la pédagogie des enseignements pour nos étudiants. L’IRSI accompagne par ailleurs Excelia dans sa prise en compte de la responsabilité sociétale (RS) et du développement durable. Par exemple, la participation de l’IRSI au COPIL RS de l’école consiste à apporter un accompagnement méthodologique, basé sur l’expérience des travaux que nous effectuons dans nos Chaires et de notre connaissance des référentiels mobilisés (ISO 26000 et le référentiel CGE/CPU). L’IRSI réalise par ailleurs le rapport développement durable d’Excelia.

IRSI Pôle d'expertise RSE d'Excelia

Les établissements d’enseignement supérieur, acteurs capitaux du développement durable

Si une prise de conscience de la pression des activités humaines sur l’environnement et la société semble percer, la responsabilité sociétale, application des principes du développement durable dans les organisations, est encore trop peu balisée.

Les nombreuses impulsions lancées par les institutions nationales et internationales (OCDE, ONU, Union Européenne, gouvernements, etc.) confirment pourtant le développement durable comme une alternative possible mais aussi souhaitable aux modèles actuels, à nos modes de décision et de management.

Les établissements d’enseignement supérieur, façonneurs d’avenir, ont un rôle essentiel à jouer dans le développement de sociétés modernes, conviviales, heureuses, humbles, viables. Il s’agit de participer au développement de nouveaux cadres d’analyse et d’action dans ces domaines. Il est vital que ces établissements soient en mesure de former des managers « nouvelle génération », humains et humanistes, responsables et garants de leurs actes.

Les enjeux de la démarche de responsabilité sociétale d’Excelia

L’enjeu primordial d’Excelia est celui de notre contribution à l’éducation et à la formation de nos étudiants, futurs managers, qui sauront prendre des décisions sur la base de critères et de valeurs de responsabilité sociétale, c’est-à-dire incluant des indicateurs économiques, environnementaux, sociaux et sociétaux.

Le second enjeu porte sur notre participation, par la Recherche, à l’évolution de la réglementation et la normalisation de la responsabilité sociétale en France, en Europe et dans le monde, levier le plus important du changement et de la mise en œuvre de pratiques de responsabilité sociétale pour l’individu comme pour les entreprises dans nos sociétés.

Un troisième enjeu majeur relève de notre capacité à influencer nos parties prenantes, en particulier les entreprises, pour qu’elles adoptent des comportements, des valeurs et des pratiques en harmonie avec la responsabilité sociétale. Cette capacité repose déjà sur l’exemple que nous devons donner en minimisant nos impacts négatifs vis-à-vis d’elles, en maximisant nos contributions positives et en construisant des projets communs nous permettant de « mieux vivre ensemble ».

La signature du Global Compact appliqués aux Grandes Ecoles

PRME_ac baseline le bon

Depuis 14 ans Excelia a déployé des programmes de formation auprès de ses étudiants, elle a développé une recherche spécifique et publié des articles et ouvrages, elle a réalisé de nombreux projets avec ses partenaires professionnels et les entreprises dans le domaine de la responsabilité sociétale. Cette mise en oeuvre concrète et opérationnelle sur le terrain de la responsabilité sociétale nous a confortés dans notre volonté de postuler et adhérer en avril 2012 aux principes et valeurs du « Global Compact » des Nations Unies. L’Ecole s’est engagée à promouvoir les principes du Management Responsable dans l’Education donnée à ses étudiants et ses relations avec l’ensemble de ses parties prenantes. Plus précisément, nous avons fait nôtre les valeurs issues des « Principles for Responsible Management Education » (PRME).

Consulter le rapport PRME 2014 d’Excelia (EN)

Consulter le rapport PRME 2016 d’Excelia (EN)

Depuis 2016, le rapport PRME et le rapport DD d’Excelia ne font qu’un ! (voir « rendre compte à nos parties prenantes »)

Lancement d’une démarche responsabilité sociétale en profondeur, basée sur l’ISO 26000

A la demande du Président, M. Butel et de la Direction Générale, l’Ecole s’est engagée à la fin 2012 dans la structuration de sa démarche de responsabilité sociétale, en se basant sur le cadre de la norme ISO 26000 et sur le référentiel CGE/CPU (spécifique des écoles et universités). Cette démarche constitue une mise en cohérence avec notre devoir d’exemplarité dans ce domaine et doit instaurer une dynamique d’amélioration continue de la démarche de responsabilité sociétale de l’Ecole, afin de progresser en interne et en externe sur ces thèmes.

schema_iso26000

Certaines actions menées à l’Ecole sont déjà en adéquation avec les grandes thématiques de la responsabilité sociétale, mais elles ne sont pas toujours identifiées et codifiées comme telles. De plus, il reste du travail pour appréhender l’ensemble des thèmes de ce vaste sujet, et pour identifier des axes d’amélioration qui serviront de base pour le plan d’action RS de l’école.

Un comité de pilotage a été mis en place fin 2012. Ce dernier est piloté par le directeur administratif et financier de l’Ecole et il est constitué de membres permanents et de participants ponctuels (selon les thématiques traitées), qui représentent les parties prenantes internes de l’Ecole.

Les premières phases de notre démarche s’inscrivent dans la première étape d’une démarche de responsabilité sociétale, à savoir appréhender la responsabilité sociétale.

La phase d’inventaire, réalisée entre février et mai 2013 par le COPIL RS, a consisté à déterminer si les différentes attentes et actions associées de l’ISO 26000 sont considérées à l’Ecole. Si oui, l’inventaire a déterminé si cette considération est formalisée dans un document au sein de l’Ecole. Cette phase nous a appris que l’appropriation de la norme (sa logique, ses attentes…) constitue un processus long et complexe, mais incontournable pour dégager une performance de la démarche.

En 2013-2014, l’Ecole se focalise sur la phase d’auto-évaluation, dont l’objectif est de mesurer le niveau de performance et de décider du niveau d’importance pour les domaines d’action des 7 questions centrales de la norme. De plus, dans le contexte d’une Ecole de commerce, les activités d’enseignement et de recherche sont à la fois très importantes et très spécifiques. Aussi, nous avons décidé d’ajouter ces deux thèmes aux 7 questions centrales d’ISO 26000 et de les traiter avec la grille d’évaluation du référentiel CGE/CPU, que nous complétons déjà depuis quelques années. Ce travail de priorisation est un exercice de recherche de consensus entre les acteurs présents au COPIL, qu’ils soient experts ou non de la question traitée. Sur la base des résultats de l’autoévaluation, nous chercherons à identifier des axes d’améliorations qui vont constituer la base du plan d’action RS de l’école.

La démarche environnementale

logo-AE

Un Manager Environnement, spécialement dédié à l’action environnementale de l’Ecole, est chargé de mettre en place les moyens de réduire nos impacts et de sensibiliser les populations internes au comportement éco-responsable.
Signature de la Charte Environnement et développement durable en 2008. L’école est par ailleurs membre de Campus Responsables.

 

Biclos Journée Nettoyage des plages

L’école a identifié ses deux impacts principaux :

Impact n°1 de l’école : notre impact le plus important en matière environnemental concerne les émissions de gaz à effet de serre (GES). Afin de mieux comprendre la répartition de nos émissions, un bilan carbone a été produit en 2010. Un financement de 1000 arbres plantés, en compensation partielle de ces émissions, a été réalisé avec Reforest’Action en 2013. De plus, avec notre dispositif «Biclo» (150 vélos en prêt gratuit) nos étudiants se déplacent à moindre coût, de façon écologique.

Impact n°2 de l’école : notre production de déchets, dont le tonnage est en augmentation du fait de l’augmentation du nombre d’étudiants au sein de l’Ecole. L’action Environnementale porte un effort important sur le tri sélectif des canettes, des bouteilles, et le recyclage du papier et des déchets électroniques, qui nous permet de réduire nos impacts indirects : matières premières, consommation d’eau, d’énergie et d’émissions de GES.

D’autres actions sont mises en place, comme :

  • L’offre de café équitable à la Cafet’.

  • Une sensibilisation menée auprès du personnel pour inciter à l’usage de gobelets réutilisables (Gob’Ré) en remplacement des gobelets jetables aux machines à boissons. Des gourdes design ont remplacé les quarts d’eau en bouteille auprès du personnel. Reste à changer les habitudes…

  • Un panier bio organisé par Sup Cit’ (association étudiante de l’Ecole) est fourni aux étudiants et salariés de l’école qui le souhaitent. Des opérations avec/pour les étudiants ont lieu : opération « Zéro Mégot », « Opération Plage Nette » pour nettoyer la plage en Roux, face à l’école.

Témoignage de Phil Skolle, Manager Environnement

Phil-Skolle

« Notre école se devait de joindre l’action à la parole lorsqu’elle s’est engagée dans les Masters Environnement puis développement durable au début de la décennie. L’Action Environnement en interne a pu être développée grâce à des moyens et un soutien de la Direction, puis à travers une sensibilisation par étapes – et régulière – sur les comportements respectueux de la communauté et de l’environnement immédiat. C’est la phase la plus difficile car dans « environnemental », il y a « mental ». C’est là que nous cherchons les points où nous devons allumer une étincelle d’empathie pour le monde alentour et d’éveil à la responsabilité vis à vis des générations qui nous suivront. Travail de long terme. En parallèle, j’enseigne un cours – Sustainable Economics – sur les rapports pas toujours évidents entre l’économie et la biosphère, afin de mettre en lumière la globalité dans laquelle nous vivons tous : un système à inter-relations que nous devons comprendre pour le faire évoluer. Le travail de terrain dans l’école et la pédagogie constituent donc deux approches d’une même réalité : l’urgence à préserver la pérennité de notre société, laquelle ne peut survivre que si nous modifions nos comportements de consommateurs. »